- Prendre le temps de préciser les besoins : ceux de l’enfant, de l’ado, de l’adulte ou des parents, de la famille. Cette mise en place demande environ 3 séances. Ainsi patients et psychologue peuvent s’accorder, se mettre au diapason, prendre le temps de créer le lien, définir les objectifs, les outils thérapeutiques.

- Définir ensemble une régularité, un créneau horaire, que ce soit pour un suivi individuel, ou en groupe, un travail de type émotionnel ou un travail de type neuro-psychologique autour des apprentissage scolaires et de la remédiation cognitive. Le fruit du travail thérapeutique est le résultat d’un investissement conjoint, d’un partenariat de confiance clair. Dans tout travail thérapeutique, il y a des moments de prises de conscience, d’évolution et des moments de transition plus opaques. Afin de traverser tous ces moments de façon constructive, l’engagement de chacun est indispensable et doit être un ingrédient incontournable de la psychothérapie.

- Le règlement des séances est dû pour chaque séance, à moins d’un empêchement exceptionnel qui doit être obligatoirement annoncé 48h à l’avance. En effet quelques fois notre inconscient nous joue des tours, nos automatismes de pensée peuvent reprendre le dessus, et c’est tout à fait normal : oublier une séance, « préférer » remettre à plus tard, espacer les séances. Cependant, notre travail de psychologue-psychothérapeute est de prendre en compte ce qui émerge  et de l’intégrer au travail thérapeutique afin de continuer à construire de façon rigoureuse le sens du parcours thérapeutique. Une fois le suivi thérapeutique mis en place, il s’agit de votre place, et de la nôtre dans le lien ainsi constitué. Nous serons amenés à vous demander de régler les séances non annulées afin maintenir ce lien et votre place et de faire « compter » votre absence comme partie prenante du travail en cours.

- Dans le cas de deux annulations consécutives le montant de la deuxième séance vous sera facturé (sauf exception). Ce cadre peut semble rigide, cependant l’efficacité d’un travail thérapeutique dépend de sa régularité. Nous vous remercions vraiment de prendre en compte le sérieux de cet engagement. De même il est important de veillez à ce que votre enfant vienne à chacune de ses  séance.

- Dans le cadre du suivi thérapeutique de leur enfant, les parents seront conviés régulièrement en fin de séance pour faire le point.

- Dans le cadre d’un suivi enfant ou adolescent, il arrive que la psychologue préconise aux parents un accompagnement parallèle, pour de la Guidance parentale, soit seul soit dans un atelier parents. Les parents sont libres d’accepter ou non. Toute proposition sera le fruit d’un travail d’élaboration commune afin d’en comprendre correctement le sens et l’intérêt.

- Il arrive également que la psychologue qui suit un enfant ou un adolescent propose un complément de prise en charge en groupe afin de mieux répondre aux besoins qui émergent. A nouveau, il n’y a pas d’obligation mais nous aurons toujours à cœur d’être attentives à ce qui permet l’épanouissement optimal de votre enfant.

- Que faire quand un enfant ou un ado ne veut pas de suivi ou de prise en charge alors que, selon toute évidence, il en a besoin, ou lorsqu’il « refuse » de venir à sa séance? Cela doit être discuté au cas par cas pour identifier l’origine de ce refus. Si le suivi est déjà en cours, cette séance ne doit pas être annulée, bien au contraire, car cela va permettre à votre enfant de venir « déposer » auprès de sa psychologue ce qui est difficile pour lui, sans se sentir juger. Ces moments sont des moments clés, des moments où nous espérons que vous pourrez compter sur notre confiance et sur notre positionnement thérapeutique pour vous soutenir et soutenir votre enfant de façon constructive.

- Si le suivi n’est pas encore en place, nous allons avoir besoin de ces « trois séances » pour explorer la nature de ce refus : Protection? Découragement ? Manque de compréhension de ce que ce suivi peut apporter ? Fatigue des soins ou des suivis précédents? Nous allons nous attacher à identifier la dynamique de la situation afin de vous donner notre éclairage et vous répondre de la façon la plus juste et professionnelle. Le sentiment d’impuissance des parents face à la situation de leurs enfants a, dans tous les cas, besoin d’être entendu et soulagé.

​

​

Avoir des passages dans sa vie, où l’on ne se sent pas bien, fait partie de la vie de tout un chacun, enfant, adolescent ou adulte. Bien que douloureux, ce sont en général des moments de croissance. Notre regard sur nous-mêmes peut les interpréter comme de la faiblesse, un échec, un sentiment de honte ou de culpabilité. Mais il peut aussi les considérer comme un appel interne d’ouverture, de besoins de sens, et d’apprentissage, de soi et de la vie en général.

Nous sommes libres d’écouter ou non ces difficultés, de porter attention à l’inconfort des  émotions qu’elles suscitent, à la fatigue qu’elles engendrent et aux besoins personnels qu’elles signalent.

Nous sommes libres d’y répondre de la façon qui nous convient le mieux.

Une de ces réponses possibles est l’accompagnement thérapeutique en individuel ou en groupe, notre positionnement thérapeutique est avant tout celui de l’apprentissage : notre approche thérapeutique est façonnée de l’intention de vous guider vers vos choix de vie, de les mettre à jour, de vous accompagner pour qu’ils deviennent une réalité concrète, un mode vie choisi.

​

Le bien-être ça s’apprend !