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Articles & Actualité

Quels défis sont ceux des parents du XXIème siècle alors que depuis 2010 environ, est arrivée parmi nous la génération qu’on appelle Alpha ? 4ème génération après les Baby-boomers de l’après-guerre, de l’époque des 30 Glorieuses.


Que nous le voulions ou non, le train est en marche et en marche rapide. Les entreprises, ont, quant à elles, un train d’avance sur les repères parentaux et scolaires en termes d’éducation. Elles ont compris qu’elles devaient décoder pour s’adapter : fidéliser si possible leurs salariés, les impliquer, leur témoigner des signes de reconnaissance, s’intéresser à ce qui les intéresse, et les accompagner, au-delà de leurs murs et de leurs propres intérêts, pour faire de leurs collaborateurs, avant tout, des citoyens du monde.

La crise COVID a, plus encore, accéléré la lassitude face aux contraintes, à la course à la performance. Les élèves sont épuisés, les étudiants à bout de souffle et les adultes perplexes face à leur vie à laquelle ils souhaitent plus que jamais donner du sens, un sens, leur sens.



Être parents au XXIème siècle, c’est apprendre à faire une synthèse de l’histoire, et à la prendre en considération pour accompagner de façon éclairée sa petite famille : nos enfants sont une génération encore plus inédite, qui aspire à réussir sa vie de façon farouchement indépendante, innovante, qui se présente comme sachante, à laquelle on a l’impression de n’avoir rien à apprendre …


Et pourtant !


Plus que jamais la souplesse, la fermeté, la présence incarnée face à une jeunesse lancée sur les chapeaux de roue, est de rigueur. Finis les discours moralisateurs et culpabilisants, qui non seulement n’ont aucun effet sur nos chères têtes blondes mais renforcent notre discrédit auprès d’une génération qui est en quête d’être avant de faire ! L’humour, la patience, l’expérience, la créativité, la nouveauté et surtout la notion de … bien-être s’annoncent au rendez-vous de façon incontournable.

La remise en question de nos leviers de communication, de proximité affective, de transmission des valeurs, de la notion d’effort ne pourront exister qu’avec un message trempé d’humanité, accompagné d’outils concrets pour relever les enjeux existentiels de notre monde contemporain.


Nos jeunes le savent, et ne se laisseront pas perdre leur temps, déjà bien occupé par leurs réseaux sociaux dont nous pouvons nos sentir exclus, par nos discours éculés ! A nous de faire amende honorable, et d’apprendre à accompagner humblement et avec courage nos enfants dans le monde que nous leur avons façonné avant qu’ils ne mettent pied sur notre Terre. Ils nous attendent de pied ferme, pour le coup, sachons-le.

Mardi 31 mai 2022 | Conférence à l'institution des Marronniers

Dernière mise à jour : 13 mai 2022

Quand on la connait peu, la méditation est souvent associée à la relaxation, avec la représentation qu’elle va nous permettre de ne plus avoir de pensées et qu’ainsi nous allons être apaisés.

Ce n’est pas tout à fait cela…

La méditation est avant tout un processus actif dans lequel le pratiquant s’engage : apprendre à se poser, à ramener intentionnellement la conscience de soi-même sur le corps et s’y ancrer à travers la perception des sensations corporelles telles que celles des mouvements du souffle et points d’appui de la posture.

Cette clef simple est particulièrement efficace. Nous vivons bien souvent loin de nous-mêmes, tel un voyageur, parfois errant, sur les chemins de notre pensée. Puis, réalisant que nous sommes en apnée d’avoir été ballottés par nos pensées depuis un bon moment, nous nous retrouvons épuisés d’avoir ainsi vagabondé, à notre insu. La méditation nous invite à nous re-poser à la maison, c’est-à-dire dans notre corps, à l’intérieur de nous.


Et lorsque notre attention descend dans le corps, elle peut, enfin, trouver un contenant où se rassembler. Nous n’avons plus besoin de faire l’effort de lui courir après, puis qu’elle se pose d’elle-même.

La pensée continue à exister, car nous existons et qu’elle fait partie de nous. Dans la méditation, simplement, la pensée prend corps, et donc s’ancre, s’enracine et nous donne ce profond sentiment de sécurité, de n’être plus qu’un : esprit, cœur et corps.

J’aime particulièrement le programme de pleine conscience MBCT, car dans celui-ci, et comme son nom l’indique, nous apprenons à devenir pleinement conscient de ce qui nous habite, et nous pouvons ainsi identifier précisément comment agir.

Notre mal-être est comme un voisin que l’on côtoierait quotidiennement sans vraiment le connaitre. La MBCT, après nous avoir introduit à la pratique apaisante du souffle, nous propose d’inviter ce voisin familièrement inconnu, et d’apprendre à le connaître, et surtout à le reconnaître.


En effet, notre mal-être arrive parfois de loin, mais nous sommes trop occupés pour y prêter une attention curieuse et avertie. La MBCT nous propose d’en devenir expert pour nous apprendre à en prévenir toute manifestation trop démesurée, et surtout pour nous apprendre à être dans l’action face à celui-ci.


En effet, notre mal-être arrive parfois de loin, mais nous sommes trop occupés pour y prêter une attention curieuse et avertie. La MBCT nous propose d’en devenir experts pour nous apprendre à en prévenir toute manifestation trop démesurée, et surtout pour nous apprendre à être dans l’action face à celui-ci.

Dernière mise à jour : 9 juin 2022

Le Trouble Déficitaire de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDA/H) est un trouble du neurodéveloppement qui impacte les capacités attentionnelles des individus. Ce trouble s’identifie dés l’enfance et reste présent tout le long de la vie. Il concerne de 3,5% à 5% de la population. Il se retrouve principalement chez les garçons car il est encore moins bien détecté chez les filles, qui peuvent présenter des formes plus « silencieuses » du trouble. Il peut être identifié chez plusieurs membres de la fratrie ou de la famille.


Il existe différentes formes de TDA/H : dominance des troubles attentionnels, dominance de l’hyperactivité, forme mixte. Ces dominances amènent à des manifestations différentes chez chacun. Leurs symptômes principaux sont les difficultés d’attention, l’hyperactivité et l’impulsivité. Cela se manifeste notamment par des difficultés à maintenir son attention sur de longues durées, des difficultés de mémoire, des difficultés d’organisation et de la planification, une peine à inhiber les distracteurs, une agitation motrice, une tendance à parler rapidement. La multiplicité des manifestations cliniques peut rendre le diagnostic de ce trouble difficile, c’est pourquoi, en cas de suspicion d’un tel trouble, une évaluation neuropsychologique est pertinente.


Le bilan neuropsychologique attentionnel a pour objectif d’évaluer précisément les domaines cognitifs qui peuvent être impactés par le TDA/H. Celui-ci est proposé pour approfondir le fonctionnement attentionnel, après une première investigation cognitive et psychologique globale de la personne par une psychométrie (WPPSI IV, WISC V, WAIS IV, autrement appelés tests de QI). Ce bilan préalable « généraliste » permet de prendre en compte la personne dans son entièreté et fournit les éléments clés afin d’envisager tout diagnostic différentiel, autre que le trouble de l’attention.

En effet, les difficultés attentionnelles peuvent se retrouver dans d’autres troubles, (TND, anxiété, affects dépressifs, troubles du sommeil, troubles de l’estime de soi…),

il est donc nécessaire de tenir compte de l’histoire et du fonctionnement de la personne dans sa vie en général, pour éviter un diagnostic erroné. Lorsqu’il est identifié comme pertinent, le bilan neuropsychologique attentionnel devient une aide précieuse pour identifier précisément quels éléments du fonctionnement cognitif sont source de difficultés, et ainsi adapter plus facilement le déroulement du quotidien. Pour les enfants, cela leur permet de bénéficier d’aménagements scolaires qui les aideront à poursuivre leur scolarité de façon adaptée et donc avec autant de sérénité que possible. Il est toutefois important de noter que les résultats du bilan neuropsychologique ne peuvent, à eux-seuls, faire office de diagnostic. Ils sont un préalable indispensable qui devra toujours être confirmé par un médecin généraliste, psychiatre, neuropsychiatre, pédopsychiatre, pédiatre ou neuropédiatre. Leur validation des résultats constitue le diagnostic.


Aujourd’hui, l’accompagnement des patients présentant un TDA/H, se fait pour les enfants grâce à la psychomotricité, et pour les enfants, les adolescents et les adultes, chez un psychologue spécialisé ou neuropsychologue par de la psycho-éducation, de la remédiation cognitive, de la rééducation des fonctions exécutives, des exercices de pleine conscience.

Les parents sont également accompagnés pour une meilleure compréhension de ce trouble, de l’aide dans leurs relations avec leurs enfants et l’organisation du quotidien.

Au niveau scolaire, afin d’aider l’élève et soutenir son estime de lui-même, il peut être mis en place un PAP, ou les préconisations établies lors de l’établissement d’un dossier MDPH.

Les équipes éducatives scolaires, si elles en ont besoin, peuvent également solliciter un éclairage auprès de professionnels paramédicaux : psychomotriciens, ergothérapeutes, psychologues et neuropsychologues, pour mieux comprendre ce trouble et accompagner l’élève de façon ajustée à ses besoins dans les apprentissages.

atelier enfants 2022
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